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La Thébaïde ou les frères ennemis

mise en scène Avner Camus Perez

: Présentation

Il s'agit d'une adaptation du texte racinien dans lequel est montré l'opposition des deux frères Polynice et Etéocle pour le pouvoir et la terre de Thèbes. Une partie de la pièce sera constituée d'allusions à des situations contemporaines en écho avec l'actualité des conflits au Proche-Orient dans lesquels des "frères ennemis" deviennent adversaires pour la conquête de leur « terre promise » et de leur état et gouvernement représentant leur peuple.
Comment s'élabore le mécanisme de la haine ? Comment les frères de sang ou de tradition deviennent peuples ennemis ? Quelle mère pourrait les réconcilier (Jocaste) ? Quel tyran et jeu politique pourraient saisir l'opportunité d'un héritage du pouvoir (Créon) ? Quelles innocentes bonnes volontés tentent de réconcilier ces frères et de défendre ces propres passions (Antigone) ?
Ce projet tente « de mettre à plat » les données du problème de la confrontation et de l'adversité en introduisant en miroir les éléments du conflit proche-oriental. C'est pourquoi les deux langues de ce conflit (arabe et hébreu) seront mises en exergue et en articulation avec les alexandrins raciniens.
La création « La Thébaïde ou les frères ennemis », si elle est destinée à tous les publics, aura également vocation à être jouée à l’attention d’un public de collégiens et de lycéens, étudiants universitaires à Montpellier dans un premier temps puis dans la région et dans toute la France et à l'étranger par la suite.


RÉSUMÉ


Le titre indique que l'action se déroule dans la Thèbes antique, où les fils jumeaux d’Œdipe, Étéocle et Polynice, doivent, selon la volonté exprimée par leur père, régner tour à tour, chacun une année. La première vit Étéocle régner. Il semble donc normal que Polynice, son frère, prenne le relais. Mais Étéocle, qui est aimé par une grande partie des gens de la ville, considère qu'il vaut mieux pour tous qu'il conserve le pouvoir, au détriment d'un frère qu'il considère comme guerrier et tyrannique. Tentent en vain de les raisonner l'un et l'autre leur mère, Jocaste, leur sœur, Antigone, leurs deux cousins, Ménécée et Hémon, qui sont chacun dans un des camps ennemis, Ménécée s’étant rangé au côté d’Etéocle, Hémon au côté de Polynice pour plaire à Antigone. Ils sont les fils de Créon, le frère de Jocaste, qui suit ces efforts de conciliation avec des sentiments partagés car, son ambition personnelle lui faisant souhaiter que ses neveux s’entretuent pour régner à leur place, il encourage Étéocle dans son attitude. Aussi Polynice, aidé par une foule de partisans, assiège-t-il la ville. Jocaste obtient une trêve, et Polynice pénètre dans la cité en compagnie d'Hémon, qui est épris d'Antigone, ce dont est jaloux son père. Jocaste et Antigone ne désespèrent pas de calmer Polynice lorsque, soudain, on leur annonce que la trêve vient d'être rompue. Ménécée, s'étant imaginé, conformément à un oracle, que son acte mettrait fin à la lutte fratricide, se tue, et elle est, de nouveau, suspendue. Créon, ayant perdu un fils, semble disposé à faire la paix, mais il incite secrètement Étéocle à ne pas céder. L’entrevue souhaitée par Jocaste entre Étéocle et Polynice tourne court, et débouche sur un combat singulier. Hémon, pour complaire à Antigone, tente en vain de séparer ses cousins, et est tué par Étéocle. Le combat reprend, et Polynice, pour venger l'amant de sa soeur, trouve assez d'énergie pour tuer son frère. Jouissant trop imprudemment de son triomphe, il se félicite de le voir mourir à ses pieds, comme un sujet et non comme un roi. Mais il ne se rend pas compte qu’il n'est pas complètement mort, et Étéocle, dans un dernier élan, parvient à le tuer. Jocaste se poignarde. L'ambitieux Créon, devenu roi, juste après avoir annoncé à Antigone la mort de celui qu'elle aime, la courtise et demande sa main. Mais elle lui répond que, pour la mériter, il devra suivre son exemple : or, accablée par la mort de sa mère, de ses frères, et surtout de son amant, elle se tue avec le poignard même dont usa sa mère. Créon, qui se rend compte qu'il a causé le malheur de tant de ses proches, et notamment d'Antigone, se suicide peut-être lui aussi.

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