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La Plaza

+ d'infos sur le texte de Pablo Gisbert traduit par David Ferré

: Présentation

Écrit & développé par El Conde de Torrefiel, en collaboration avec les performeurs

La nouvelle création du duo catalo-tessinois met en scène les pensées éparses d’un homme passant d’un théâtre à une place publique. À travers un puissant dispositif dramatique, ils parviennent à décrire l’hésitation contemporaine entre espérance de changements, insouciance et peur de l’inconnu.

La nouvelle création d'El Conde de Torrefiel, duo catalo-tessinois formé par Tanya Beyeler et Pablo Gisbert, reformule le théorème de leur théâtre singulier qui les a propulsés en quelques années sur le devant de la scène européenne. Ils confrontent un texte narratif et réflexif projeté et des actions en scène simples en apparence : ils créent ainsi une tension dramatique inattendue, basée sur la connivence mystérieuse entre ce qui est perçu et ce qui est entendu, entre l'écriture au scalpel des textes de Pablo Gisbert et les évocations provoquées par les images scéniques. Ils parviennent ainsi à mettre en scène l'hésitation contemporaine entre le désir de changement et la peur du nouveau et de l'inconnu.


Davantage encore que dans leurs créations précédentes, La Plaza met le·a spectateur·rice au centre de leur dispositif narratif. Il·elle est amené·e à suivre les pensées éparses d'un homme passant d'un théâtre, où il a assisté à la fin d'une singulière pièce de théâtre qui aura duré 365 jours, jouée simultanément dans 365 théâtres dans le monde, à une place dans la ville qu'il traverse en rentrant chez lui. L'étrange spectacle auquel il a assisté se voulait être un monument anonyme, un de ces mausolées vernaculaires et spontanés fait de fleurs et de bougies comme il en est apparu dans les villes européennes à la suite d'attentats. La place publique qu'il traverse ensuite lui apparaît alors comme une autre sorte de monument, avec ses présences banales et ordinaires qui, à les regarder passer, semblent une autre façon de célébrer la vie et ses incertitudes. Tout à ses pensées, l'homme s'interroge sur les aléas du monde, la répétition sempiternelle des mêmes contradictions et l'incertitude de l'avenir - et l'anonyme devient à ces yeux le lieu de l'énigme la plus impénétrable. El Conde de Torrefiel décrit alors, avec une précision dialectique remarquable, ce mélange de préoccupations socio-politiques, de désir de changement et d'insouciance qui caractérise notre époque, en renvoyant chacun·e à ses propres contradictions.

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