: Présentation
À l’adolescence, Claude Duparfait a vécu une vie rêvée avec Maurice Ravel, dont la figure et la musique continuent d’accompagner sa vie et son parcours artistique. « Mon Maurice », dit-il, comme Thomas Bernhard dit « mon Gogol, mon Pascal et mon Montaigne ». Dans le désarroi de ses jeunes années, l’enfant a trouvé refuge dans une familiarité paradoxale avec le compositeur, à la fois concrète et imaginaire. « Adolescent, je dansais sur Tzigane, Alborada, ou le Concerto pour la main gauche, dans ma chambre. Et je danse depuis. Je n’ai jamais cessé de danser. À Laon, la maison triste de mon enfance. Puis à Saint- Jean-de-Luz. Puis à Paris, sur les planches. Sur Molière. Sur Pirandello. Ou sur Ibsen. En secret. En cachette. Toujours dans l’ivresse. », se souvient-il aujourd’hui.
Le spectacle qu’entreprennent Claude Duparfait et Célie Pauthe entend redonner vie sur scène à cette surprenante rencontre, qui n’avait rien d’attendu à ce moment de sa vie, à cet amour fou, à ce « sauvetage », à ce jardin de consolation ravélien. Il y aura du mouvement, souvenirs réinventés des danses solitaires et amoureuses ; des images aussi, voyageant entre les différents lieux du compositeur et les paysages de l’enfance.
Quant à la musique, elle sera bien sûr au coeur du projet, à la fois envoûtante, magique, rémanente, s’échappant des premiers vinyles, et jouée en direct par François Dumont, pianiste virtuose, personnage à part entière de cette fantaisie théâtrale.
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