En une succession de tableaux vivants dans l’espace public, le personnage fantomatique de la femme blanche se multiplie. À la fois adulte, enfant et vieille, loup et corbeau, elle émerge de son monde intérieur et, dans la lenteur, elle révèle son univers dessiné en ombres et en lumières. Elle évoque la beauté de la solitude profonde et la grâce d’un mouvement qui prend le temps de dessiner l’espace. La lenteur et l’absence de récit donnent toute sa place à la poésie du masque qui vient enchanter notre quotidien.

Magali Chouinard pose un regard tendre sur la solitude en tant qu’espace privilégié pour multiplier les rencontres de soi, captant l’attention et suscitant l’émotion chez les spectateurs par un enchaînement d'images et d'allégories.