: Présentation
Raconter La Dame de chez Maxim ? Autant vouloir mettre en mots un feu d'artifice. Feydeau part d'une situation typique : un brave bourgeois se réveille chez lui avec la gueule de bois et tente en vain de se rappeler comment il apassé la nuit... D'une donnée initiale presque éculée, dont Labiche avait fait un si brillant usage dans L'Affaire de la rue de Lourcine, Feydeau tire une apocalypse de quiproquos catastrophiques dont on a pu juger qu'elle constituait "Le Soulier de satin du vaudeville". Dans une ambiance qui tient à la fois du carnaval et du polar à suspense, Feydeau truffe les situations d'une pluie de traits et de bon mots dont la fantaisie et la truculence finissent par avoir raison, à l'usure, des résistances les plus obstinées. Rien ne réclame plus d'organisation et de méthode que cette fantastique machine à produire du désordre. Mais après Le Roi Lear et La Mort de Danton, Jean-François Sivadier peut être sûr de ses troupes, à l'heure où il change totalement de registre pour aborder enfin le maître insurpassé du nonsens cartésien et son théâtre enfantin et cruel.
Daniel Loayza
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