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La Dama Boba ou celle qu'on trouvait idiote

mise en scène Justine Heynemann

: Présentation

Le Seigneur Otavio, riche gentilhomme de Madrid, a deux filles : l’aînée, Nise, est une jeune érudite, tandis que Finéa, la cadette, est la Dama Boba, celle qu’on trouve idiote. Laurencio, charmant poète sans le sou, entreprend secrètement de séduire la «Dama Boba» pour son argent. Contre toute attente, il apprend à connaître cette étrange jeune fille et à découvrir, au-delà des apparences, son charme singulier…mais croira-t-on à la sincérité de leur amour ? Un professeur excédé, une sœur jalouse, des valets philosophes, un poète extravagant et quelques chansons se mêlent tour à tour à cette course folle, riche en rebondissements.


Comédie emblématique de Lope de Vega, aussi célèbre en Espagne que Les Femmes savantes en France, La Dama Boba a traversé le temps. Écrite en 1613 cette pièce aussi folle que philosophique, met en évidence la modernité du dramaturge qui questionne sur la place dévolue à la femme, et propose de nouvelles héroïnes audacieuses et singulières. L’une, Nise, s’approprie le savoir des hommes. L’autre, Finéa, se réalise grâce à la fantaisie. Chacune triomphe devenant maitresse de sa destinée.


Dans son déroulement, la pièce propose une réflexion sur la définition de l’intelligence.


Finéa, inadaptée socialement car incapable d’apprendre à lire et à écrire, possède pourtant une intuition rare. Elle voit la vie comme une artiste, à travers un kaléidoscope singulier, donnant ainsi au monde des couleurs atypiques, parant les relations humaines d’enjeux imperceptibles aux autres. Son originalité lui permet tout à la fois de séduire et de s’accomplir elle-même.


Dans un univers visuel hors du temps, les personnages vont et viennent avec fougue et énergie. C’est une course essoufflée qui se joue ici. De la chambre des jeunes sœurs, à la fenêtre ouverte vers le monde, en passant par le ciel étoilé, les corps vibrent et s’abandonnent au rythme d’une musique inspirée des films d’Almodovar.

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