Cinq personnes sont à table, et mangent. Ils mangent, et ils parlent. De l’Italie, de George Sand, de la recette du fricandeau, des jeunes qui mangent du camembert en buvant du Coca… Les plats arrivent, dans le désordre : la choucroute après le gâteau, le petit déjeuner avant l’assiette de fromage. Ils s’invectivent, mais leurs prénoms se mélangent, Jean-Claude devient Florence, et Célia devient Philippe.
C’est le triomphe d’un texte absurde, qui emprunte à Ionesco et à Buñuel, à Fellini et à Ferreri. Trois hommes et deux femmes à table, au moment où, dans des millions d’appartements semblables dans le monde entier, de tels rituels ont lieu, à peine moins outrés. Une comédie brillantissime, toute enveloppée des odeurs de cuisine…