jeudi 20 juillet 2017
Monarchie, Jeu et manipulations d’objet
Par Bruno Fougniès
Cela pourrait être un conte. Une reine, un royaume, un deuil qui assombrit la vie de la souveraine et un pouvoir qui lui échoit trop jeune. Éprise de tristesse parce que la vie à causé son malheur, elle retire alors le droit au rire, à la joie, à l’espérance, dans tout son royaume. Une volonté d’assombrir toute vie au point de distribuer des noms maussades aux lieux, aux éléments de la nature, jusqu’à interdire l’emploi des mots d’espoir, des mots de lumière, jusqu’à interdire de nommer le nom du royaume lui-même, comme on rentre en l’obscur.