: Présentation du diptyque Moravia/Lagarce :
« Au temps de l’amour » création 2008/2009
Après la création de Drames de princesses d’Elfriede Jelinek (saison 2007/2008), dont le
dispositif scénographique (le plateau de tournage de cinéma) interrogeait la création d’images
cinématographiques en temps réel diffusé sur une scène de théâtre, la Compagnie du Veilleur
propose une nouvelle expérience théâtrale sensible et innovante un diptyque Moravia/Lagarce
Au temps de l’amour.
1er Temps : Scénographie sonore, spatialisation des voix et travail sur le hors-champ
Dans un premier temps, L’Amour conjugal adapté du roman d’Alberto Moravia (dont une
maquette a été présentée en décembre 07 à la Comédie de Reims au Festival Reims à Scène
Ouverte), travaille à la création en temps réel d’une scénographie sonore diffusée en direct à
chaque spectateur par le biais d’un casque audio.
2ème Temps : Projection d’images vidéo en temps réel et/ou différé
Dans un deuxième temps, Histoire d’amour (derniers chapitres) de Jean-Luc Lagarce (dont une maquette a été présentée et récompensée au Théâtre National du Luxembourg au Festival
Champ Libre en juillet 07), utilise l’image vidéo en temps réel et/ou différé comme projection
de l’espace mental du Premier Homme. En convoquant les souvenirs d’une jeunesse révolue
par l’intermédiaire des deux autres personnages (la Femme et le Deuxième Homme),
il interroge, à mesure que la pièce s’écrit sous nos yeux (projection sur un tulle en temps réel),
la réalité physique et matérielle de sa condition d’auteur contemporain.
Deux rapports sensibles à la scène
Les deux spectacles indépendants forment un tout et pourront aussi bien être joués l’un à la
suite de l’autre (dans deux espaces scéniques distincts) que présentés indépendamment.
Chaque opus dure une heure et propose aux spectateurs une expérience différente dans le
rapport sensible à la scène. Dans un rapport bi-frontal pour l’Amour conjugal, l’espace
scénographique invite les spectateurs, munis chacun d’un casque audio, à suivre au plus près
le corps et la voix des acteurs. Avec Histoire d’amour, les spectateurs se retrouvent dans un
rapport frontal à la scène pour mieux suivre le processus de l’acte d’écriture qui se nourrit à la
fois de souvenirs (projection d’images vidéo en temps réel et/ou différé) et de la présence
effective ou fantasmée par son auteur des deux autres personnages.
Un travail de composition musicale accompagne chacune des deux pièces avec pour Histoire
d’amour, la présence effective du pianiste sur le plateau.
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