: Présentation
Une des fonctions du théâtre, avec celles, fondamentales, de divertir et de raconter des histoires est de proposer une réflexion sur notre manière de grandir, de progresser. Les histoires que je choisis de mettre en scène tâchent de questionner, tant que faire se peut avec le sourire, les modèles de vie, « la vie normative » à laquelle nous croyons qu’il est inévitable d’échapper, elles racontent de manière burlesque l’opposition entre les forces de la nature et celles de la technologie, « du progrès » inventé par les hommes. Ces poèmes scéniques traitent de sujets brulants comme la place de l’être humain dans l’industrialisation.
L’OPERA DE QUAT’SOUS fait cohabiter et
confronte de manière festive et viscérale,
deux moyens de subsister : le commerce
de la charité et la criminalité
organisée situés dans les rouages d’une
probable monarchie constitutionnelle - image
d’une démocratie déviante et viciée par sa
propre histoire – déconnectée de ses pauvres,
de son peuple.
D’un côté, certains travaillent à
communiquer, tâchent de trouver
l’argumentaire et le visuel qui « parlera au
coeur le plu racorni » pour attirer aumône,
d’un autre, on organise ce qui reste de
matière grise pour voler. Les autres, tous les
autres, en définitive : le reste, se vend au plus offrant. Quand l’on n’est plus certain de son étoile, il nous reste la
comédie pour avaler en s’étranglant de rire, la pilule se son destin. Il nous reste à élever la réalité par le chant et
la porter là où la fantaisie s’en emparera.
Joan Mompart
mars 2014
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