Deux histoires, deux époques, un seul récit ! Charlie Spiegel est une femme, adulte, à l’âge indéterminé, qui après avoir vécu des épisodes de vie traumatisants, se réfugie dans le grenier d’un vieux monastère dont elle aurait hérité. Elle y découvre une lampe à huile gigantesque et dans celle-ci, bien entendu, un prévisible génie exauçant trois vœux.  La comparaison avec Aladin, et autres dérivés, s’arrête là car deux problèmes majeurs s’imposent. D’abord, le génie en question n’est pas un génie oriental authentique mais un bouffon royal (le bouffon de Charles Quint), Papé Theun, qui a été enfermé dans la lampe en 1540. Il peut exaucer des vœux mais en maîtrise mal les procédures. Le deuxième problème majeur est que Charlie Spiegel est atteinte d’indécision pathologique. En bref, elle ne peut choisir. Avoir le pouvoir de choisir trois vœux est pour Charlie davantage une malédiction qu’un miracle. Et ses premiers vœux le montrent assez clairement.