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L'Indépendance du coquillage

+ d'infos sur le texte de Sophie Courtois
mise en scène Gilles Droulez

: Le Spectacle

Quelle est cette étrange bestiole ?


L'Indépendance du Coquillage est un spectacle sur le désir féminin, sur le besoin d'amour et sur l'impossible solitude. Rythmé, diaboliquement coquin, l'Indépendance du coquillage nous entraîne de textes en chansons au coeur des méandres et des secrets inavoués des coeurs de femmes.
Un spectacle enlevé qui mêle humour et tendresse, désespoir et renouveau avec trois comédiennes sur scène, comme trois voix distinctes d'une même femme. Un monologue à trois voix sur la vie à deux ! Ca balance et ça danse sur scène, sexy à souhait. Les chorégraphies sont crées par Karine Querniard, danseuse albenassienne.
L’indépendance du Coquillage est un hymne à la féminité, la féminité en quête de sa masculinité. Une mise en scène masculine est donc de rigueur, car ce texte est un cri du coeur lancé à la gent masculine.


Le mot de l'auteur


L'Indépendance du Coquillage, c'est d'abord un roman que j'ai publié aux éditions L'Harmattan en 2008. Il retrace le parcours d'une jeune femme célibataire trentenaire en mal d'amour.


4ème de couv : Orelle, trentenaire, célibataire et parisienne, aurait pu être un stéréotype mais au lieu de cela, elle sera le prototype de la jeune femme qui, pour vivre sa vie, choisira la rêverie, une rêverie si vive qu’elle en supplante la réalité. Mais a-t-elle d’autres choix pour éviter de sombrer ?
…Je suis en manque de peau, d’épiderme à effleurer, goûter, pincer, en manque de doigts qui me harponnent, d’yeux qui me mangent, de bouches qui me soulèvent vers un ailleurs, de mots doux et caressants… Y a pas à dire, jamais je ne m’y ferai, jamais je ne connaîtrai la paix en me disant qu’il n’y a plus rien à espérer. Je ne peux me résoudre à abandonner l’amour… Alors restent l’attente, l’espoir, les embûches, la morte saison, le corps sec et vide, le coeur laissé pour compte et ce coquillage qui n’en fait qu’à sa tête.


Reste à vivoter jusqu’à… toi…
J'adapte l'Indépendance du coquillage au théâtre car il y a dans ce roman un véritable potentiel scénique et c'est surtout l'aspect humoristique du texte que je souhaite mettre en avant. Car l'humour est un fabuleux vecteur pour toutes les idées même les plus sombres et les plus tristes. Et l'idée de la solitude et de l'impossible amour traités de façon comique me semblent d'autant plus forte si elle est portée par une équipe de comédiennes hautes en couleur et d'un metteur en scène rigoureux mais à l'humour acerbe.


Par ailleurs, cette aventure intérieure féminine ne peut être portée que par un metteur en scène. Enfin un homme dans ce projet. Cela donne sans aucun doute une mise en scène enlevée, rythmée et décalée, un autre regard.


Le texte n'est plus un texte à une voix mais il est bien à trois voix : trois femmes sur scènes et trois voix portant chacune un message, l'un teinté d'humour plus que de raison, l'autre plus enclin à la fragilité et enfin le troisième assumant pleinement sa sexualité. Trois voix pour trois facettes d'une même personnalité, trois traits de caractère pour oser aborder l'amour, ses douleurs, ses désirs, ses espoirs, par les mots dits, les mots chantés, les mots dansés.


L'intention de mise en scène


Mettre en scène trois comédiennes talentueuses avec un texte truculent sur un état d'être totalement féminin d'un sexe que l'on dit « faible..." est un réel plaisir. Un texte, trois voix, trois corps pour nous faire vibrer, mouvoir, émouvoir... Comme avec une partition de musique il faudra mettre en place ces trois instruments avec leur particularité, sensibilité, énergie, pour donner une pièce dynamique, drôle, touchante parfois délirante, pour nous amener sans nous lâcher (nous public) dans un tourbillon de cet état d'indépendance qu'est ce drôle de coquillage. Une comédie "musicale" ou la rigueur, l'énergie, la précision du jeux seront essentiels pour nous emmener dans une sorte de cabaret féminin où tour à tour les fantasmes, la solitude, les fous rires, la réalité, les chansons seront le fil conducteur de ce monologue à trois voix !

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