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Accueil de « L'Imitateur »

: Notes de mise en scène

Le problème est toujours d'en finir avec son travail, dans la pensée de ne jamais en finir avec rien... c'est la question : plus loin, plus loin sans la moindre pitié, ou bien cesser, en terminer... c'est la question du doute, de la méfiance et de l'impatience.
In Ténèbres de Thomas Bernhard


Depuis quelques mois, je cherche à questionner le cloporte qui se cache en chacun de nous, le Bouvard ou le Pécuchet qui se tapit dans notre envie de civilisation. Je cherche à débusquer le lieu commun qui peut toujours se glisser sous nos pieds. Il me semble que L'Imitateur pose les mêmes questions.


Après notre voyage dans les paysages de Charles Juliet, nous nous embarquons donc avec un autre naufragé, mutilé de l'enfance : Thomas Bernhard.


L'envie de rire est là, l'envie de comédie, rire de rage ou de désespoir, rire poétique ou glaçant.
Thomas Bernhard utilise la répétition systématique, les récurrences obsessionnelles. Ses textes ressassent, fouillent le quotidien, pointent l'absurdité, tentent de prouver la vacuité de l'existence et l'inutilité de l'action.
De tout cela, ressort une sensation contradictoire : entre terreur dépressive et fou rire tonitruant.

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