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L'Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge

+ d'infos sur le texte de Hélène Cixous traduit par Ang Chouléan

: De la création de 1985 à celle de 2010

Hélène Cixous écrit L’Histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge en 1985. En partant de faits réels, elle invente un récit épique dans lequel elle imagine les situations et dialogues entre des personnalités qui ont participé à l’écriture de l’histoire cambodgienne et internationale. On retrouve ainsi des personnages comme le Prince Sihanouk et son défunt père Norodom Suramarit, Saloth Sar (dit Pol Pot) et ses partisans, ou encore des généraux américains…


La pièce est construite en deux grandes parties dites « Epoques » de cinq actes chacune. Bien que l’action se déroule dans l’ordre chronologique de l’Histoire, certains faits sont quelque peu modifiés par l’auteur. De plus, chaque événement n’est pas relaté de la même façon : certains se déploient sur plusieurs scènes ; d’autres sont évoqués plus rapidement. En jouant ainsi sur le rythme, Hélène Cixous oriente la perception du lecteur, elle guide son « regard », et établit une hiérarchie, l’amenant à se focaliser sur les éléments qui pour elle sont les plus importants à retenir.


Le Théâtre du Soleil va monter la pièce une première fois en 1985, puis en 2010 en collaboration avec l’Ecole Phare. Avec cette re-création la troupe adopte un point de vue sensiblement différent que celui de la première version de 1985 : il s’agit d’un retour aux origines.


En 1985, la pièce est créée en France et jouée par des comédiens français. C’est donc un regard strictement occidental qui est porté sur cette page de l’histoire du Cambodge. Alors qu’en 2010, c’est « à la source », à l’endroit même où les faits narrés se sont déroulés, que s’est crée le spectacle. Les artistes sont cambodgiens, les décors et accessoires ont été réalisés à Battambang, et le spectacle est en langue khmère (surtitré en français lors de son passage en France). C’est une nouvelle approche du texte qui a été envisagée, une vision « orientale » livrée partiellement au public cambodgien avant d’entamer une tournée à travers la France. Ce « retour aux sources » semblait essentiel à tous les protagonistes du projet, afin que les jeunes générations khmères puissent se réapproprier leur passé.

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