Six interprètes, une scénographie épurée, le jeune chorégraphe Sylvère Lamotte, fasciné par la question du toucher et le rapport à l’autre investit le temps d’une création l’espace temps des relations duelles et plurielles. Variations sur l’âge, le genre, la plasticité, la mémoire et les histoires, L’Écho d’un infini célèbre par la beauté des gestes la nécessité de l’autre et de l’être ensemble. D’âges divers, les interprètes porteurs dans leurs corps de leurs histoires personnelles conjuguent leurs expériences de vie passées en les faisant résonner au présent convoquant ainsi les fantômes de leurs corps sédimentés. Nouvel explorateur des possibles de la danse contact, Sylvère Lamotte imagine, avec L’Écho d’un infini, une vibration intime au-delà des âges.

Issu du Conservatoire national de Région de Rennes et Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris Sylvère Lamotte intègre le Centre chorégraphique national d’Aix-en-Provence. Il est interprète pour Paco Decina, Nasser Martin Gousset, Sylvain Groud… Particulièrement attaché à la danse contact, il fonde en 2015 la compagnie Lamento.