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L'Arbre des tropiques


: Une tragédie flamboyante, un univers onirique

L’atmosphère lourde, étouffante, empoisonnée contraste avec la poésie du langage. André Pieyre de Mandiargues, le traducteur de la pièce, parle de « terrorisme érotique, poétique et cruel ».


Nous avons imaginé un monde propre, non réaliste, ritualisé, où la lune se lève au nord et se couche au sud. Un monde cauchemardesque, aux frontières de l’orient et de l’occident.
Les personnages ont le teint blanchi, la langue bleue. Le blanc et le noir dominent ; seule la mère porte des couleurs éclatantes, dans ses vêtements et sur son visage. Le père grisonne non pas sur les tempes, mais au centre de sa chevelure. La tante est une sorte de spectre doux, tout de blanc vêtue ; seule sa bouche, énonciatrice des faits, est peinte d’un rouge vermeil. Les deux enfants sont échevelés.
Mis à part celui de la tante, qui reste impeccable d’un bout à l’autre de la représentation, les maquillages des autres personnages se dégradent au fur et à mesure que se déverse le venin…
Ces personnages agissent selon les normes existant dans ce monde : dans les saluts, dans les jeux amoureux, dans les manifestations de panique, d’agacement, de colère, de souvenirs heureux… Ces comportements inhabituels, souvent inspirés du monde animal, provoquent le rire autant que le malaise chez le spectateur.


Le décor est sobre : un matelas à même le sol, une cage avec un oiseau vert et bleu, un praticable, un paravent, un fil avec sept plumes vertes et bleues qui pend du plafond.
L’espace scénique est réservé aux passions.

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