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L'Année de Richard


: Présentation

«La vertu et l’infamie, ça s'oublie en un clin d’œil»


Ça sonne comme un slogan, une nouvelle injonction sympathique destinée à nous faire acheter un nouveau produit, à nous faire kiffer un nouvel état, à nous faire envier un nouvel ordre.



De quoi Richard est-il le nom


Richard est beau et dangereux. Il passe à la télé, vend des vacances au soleil, prend l’avion pour veiller sur la misère du monde, caresse la joue des petits enfants, se promène avec de belles femmes. On sent que ça va dégénérer, on sait qu'il va nous balancer des mots qu'on n'a pas envie d'entendre, on sent qu'il va nous montrer ce qu'on n'a pas envie de voir. Fête ou meeting ? Télé ou caméscope ? Micro ou porte-voix ? Richard est puissant et capricieux. Richard est touchant et dégueulasse. Richard fait peur et envie. Richard tient debout parce qu’on le vaut bien.


Petite histoire de la création...


2009 : Anne-Frédérique Bourget lit Et les poissons partirent combattre les hommes et reconnaît une auteure, une langue et une poésie.
2010- 2011 : Angélica Liddell bouleverse le festival d’Avignon et finit d’écrire la trilogie Actes de Résistance contre la mort.
2013 : La Compagnie Maskantête crée Mais comme elle ne pourrissait pas ... Blanche Neige qui obtient l’aide à la diffusion du conseil général du Nord.
3 octobre 2013 - 12 mai 2014 : Naufrages à Lampedusa.
2014 : La Compagnie Maskantête crée Et les poissons partirent combattre les hommes, qui reçoit l’aide à la création du Ministère de la Culture.
7 janvier 2015 : Attentat contre Charlie Hebdo, Maskantête décide d’emmener son spectacle au festival d’Avignon pour faire entendre une parole de résistance à la peur.
2015-2016 : La Compagnie Maskantête crée L’Année de Richard.
13 novembre 2015 : Attentats contre le Bataclan.
15 novembre 2015 : Étape de travail publique de L'Année de Richard.


Cette fois, il s'agit de mettre en jeu ce qui se passe si on laisse la peur prendre le pouvoir.


À chaque fois, notre création saisit l'actualité. Ou l'inverse.
À chaque fois, nous montons sur le plateau alors que d'autres sont tombés.
À chaque fois, notre re-présentation fait jouer les points de vue, tente d’ébranler les vivants pour faire reculer la mort.



C'est le boulot du théâtre, mettre en forme(s) le monde.
Confier les mots d'Angélica Liddell à des corps jeunes et forts, fragiles et menaçants, touchants et révoltants, beaux et dégoûtants. Confier à un musicien la création sonore comme un accompagnement qui soutient sans illustrer, qui provoque sans agresser, qui porte sans bousculer. Faire jouir le plateau de colère et d'amour.
Convoquer ce qui fait la complexité de l'humanité avec pour seules armes les outils du plateau. Immense et dérisoire nécessité. Tenter de créer un spectacle pluri-sensoriel qui produit du réel, explorer les lignes de fuite car :


La grande erreur, la seule erreur serait de croire qu’une ligne de fuite consiste à fuir la vie, la fuite dans l’imaginaire ou dans l’art. Mais fuir au contraire c’est produire du réel, créer la vie, trouver une arme.
Gilles Deleuze

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