Distribution
Avec : Julien Barret , Simon Pierre Ramon , Apolline Roy
Présentation
Edouard et Agrippine
Agrippine, grande réactionnaire hargneuse et aigrie, est au lit avec son mari, Edouard, intellectuel et dépressif. Dans l’appartement d’à côté, un nourrisson pleure : c’est du pain béni pour aiguiser l’intarissable langue de vipère d’Agrippine et accabler son mari épuisé par ce flot de bêtise. Dans cette pièce, la langue d’Obaldia est vive, aiguisée, caustique, tranchante. C’est de la dentelle cousue au fil de fer. Sauf qu’ici, Obaldia n’est absolument pas moraliste, dégradant ou juge de quoi que ce soit. S’il prend position c’est seulement par l’humour. Par amour des mots. Par l’amour des hommes aussi.
Colette et Ferdinand
La comédie en un acte qui viendra clore la boucle des courtes pièces sera une création : encore jamais jouée, cette pièce magnifique a pour thèmes principaux la violence de l’Amour, l’Amour qui naît de la violence mais aussi sur l’ambiguïté entre le théâtre et la réalité, l’art et la nature. Au final c’est la sincérité qui va retirer le masque sur nos peurs, la carapace autour de nos blessures et la corne de notre peau. Alors l’émotion brise les rires de défense, passant du rire aux larmes, d’une impression de maîtrise à un laisser-aller.