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L'Affaire de la rue de Lourcine

+ d'infos sur le texte de Eugène Labiche
mise en scène Patrick Pelloquet

: Présentation

Résumé


Le bourgeois Lenglumé se réveille un beau matin avec un inconnu dans son lit, une épouvantable gueule de bois, le soupçon d'être mêlé à un crime et la perspective embarrassante de témoins à faire disparaître... En vingt-et-unes courtes scènes, les personnages de cette comédie considérée dès sa création comme un des chefs d'oeuvre d'Eugène Labiche sont projetés dans un tourbillon de quiproquos atteignant des sommets d'absurde et de drôlerie.


Le mot du metteur en scène


"Après avoir mis en scène Un chapeau de paille d’Italie et La cagnotte, L’affaire de la rue de Lourcine sera donc ma troisième incursion dans l’univers d’Eugène Labiche, troisième voyage dans ses comédies, dans ses comédies qui sont des drames, des drames qui font rire, dans lesquels des hommes sont entrainés par un courant irrésistible qui les fait se débattre devant des spectateurs hilares.
Ce qui fait la force et l’originalité des oeuvres de Labiche c’est ce double registre de situations. Une situation principale, plutôt positive : un mariage, un voyage à Paris, un jour de baptême… et une multitude de situations secondaires, très négatives, avec effet d’accumulation et d’accélération que certains protagonistes vont tenter de résoudre pour donner le change à l’ensemble. Les personnages qui ont quelque chose à dissimuler, sont obligés de s’entendre entre eux et jouent une petite comédie au milieu de la grande.
Le spectateur est témoin de ces petits naufrages intérieurs, dus à la mesquinerie, à l’égoïsme, à la suffisance, à la roublardise de ceux qui les subissent, et complice de l’auteur qui prend soin de lui communiquer des informations inconnues des personnages. Car il s’agit bien d’un « théâtre de caractère » qui dépeint les travers humains et renvoie une image à peine déformée des comportements sociaux à l’image des portraits de « Daumier », célèbre caricaturiste de l’époque.
Car enfin ce théâtre est affaire de rythme, lequel participe du cauchemar et à la folie. Rythme et ruptures violentes qui évitent le naturalisme et caractérisent, avec la présence des plages musicales, ce style particuliers appelé « vaudeville ».
L’affaire de la rue de Lourcine était, dit-on, une des pièces préférée de Labiche. Elle est pour nous une machine à jouer et à chanter « dramatiquement drôle »."

Patrick Pelloquet

septembre 2014

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