Karuppu, c'est le point noir qu'on met sur la joue d'un nouveau-né
Karuppu, c'est la silhouette nocturne qui tentera de nous saisir au coin d'une rue déserte
Karuppu, c'est l'esprit qui maintient l'homme vigilant
Karuppu, c'est la déesse Kali, la forme ultime de l'énergie, celle nécessaire à la destruction de tout
Karuppu, c'est aussi un monde sans créateur, sans même un père – où l'homme, seul face à sa destinée, apprend à dompter les forces obscures
Karuppu, n'est pas le Mal mais la noirceur contenue en l'homme et dont il se méfe, dont il conjure l'emprise par de puissants rituels
Karuppu est la vision d'un monde né simplement de l'union entre Pakriti et Purusha.
Cette union entre l'énergie et la conscience, principe dynamique de tout un univers, est aussi fragile que la relation entre l'homme et la femme.