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Accueil de « Joueurs »

: Présentation

Israël-Palestine, de nos jours. Youssef, franco-palestinien, part sur les traces de sa famille, avec cette phrase en tête « La Palestine, c'est comme les échecs ». Accompagné de son meilleur ami Thomas, il jouera une partie contre ses origines. Joueurs, c'est l'histoire d'un voyage impossible. C'est une quête d'héritage qui se transformera en quête d'engagement. De la Palestine, son père ne lui a rien transmis. Il ne lui reste qu'un jeu d'échecs offert par son grand-père. Lors de son périple, il rencontrera le pion, une tour qui ne bouge plus, une dame qu'il ne contrôle plus et un roi devenu intouchable. Après le voyage d'Hugo Vercelletto en 2015 en Cisjordanie, co-auteur et interprète du spectacle, la Compagnie les Maladroits poursuit ses réflexions sur l'utopie, l'engagement et l'héritage. Pour aborder leur génération, les auteurs ont souhaité traité d'une guerre centenaire, dans un pays qui n'est pas le leur, mais où de nombreuses personnes dans leurs entourages sont parti « voir », voir comme un besoin existentielle d'être au monde. Sur scène, le jeu d'échecs bien sûr, un échiquier morcellé, des jeux, en bois, de construction, et un atelier, pour un théâtre bricolé. Après une série d'entretiens et une riche recherche documentaire, ils tissent une fiction au cœur de la question palestinienne.


Du voyage d’Hugo Vercelletto à une nécessité collective de raconter cette histoire En 2014, Hugo Vercelletto reçoit un appel de l’une de ses amies, militante de l’éducation populaire. Elle lui demande s’il peut accueillir chez lui, Wajdi, un jeune homme palestinien, quelques jours. Wajdi restera trois mois chez Hugo. Ils joueront aux échecs, partagerons la cuisine, la musique, les falafels, la blanquette et le houmous. Ils se lieront d’amitié. Hugo verra Wajdi accroché au poste de radio, écouter les nouvelles sur le regain de violences à Gaza. Wajdi verra Hugo crier « Banco » derrière le même poste radio au jeu des 1000 euros. Wajdi repartira en Palestine, et invitera Hugo à lui rendre visite. Un an plus tard, Hugo est sur l’embarcadère de Charles de Gaulle direction Tel-Aviv. Dans le hall, il reçoit un texto. C’est Wajdi. Il lui annonce qu’il ne pourra pas l’accueillir, qu’il doit partir en urgence accompagner son cousin dans un hôpital européen. Devant la valse des Boeing et des Airbus, Hugo se demande s’il doit partir. Il reçoit un deuxième message. Wajdi lui donne quelques contacts à rencontrer : un oncle à Naplouse, un ami à Bethléem, une connaissance au camp d’Hébron. Hugo s’envole pour Israël. Il découvrira un conflit qui le dépasse. Il sera saisi par l’injustice que subit le peuple palestinien et éprouvera, dans le même temps, une difficulté à prendre parti. Ce voyage est un point de départ pour écrire notre fiction. En septembre 2016, nous participions au festival BAM ! au TU‑Nantes. Ce fut l’occasion de travailler sur ce sujet. Nous présentions l’esquisse d’un projet. Cette maquette nous l’avions nommé Sens unique. Nous décidions qu’elle serait le point de départ de la troisième création de notre cycle portant sur les engagements, les utopies et l’héritage

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