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Je ne veux plus

+ d'infos sur le texte de Magali Mougel
mise en scène Olivier Letellier

: Des histoires et des formes…

« Je ne veux plus » associe l’auteure Magali Mougel, la comédienne Maïa Le Fourn et le marionnettiste Simon Delattre : dans un espace de 2 mètres sur 2, la comédienne maniera objets et marionnettes pour nous conter son histoire. Ce dispositif pourra intégrer tout lieu de vie susceptible d’offrir un rapport d’intimité entre le personnage et ses spectateurs, dans un principe de petite jauge.


Brésil, 1985. Assise à son bureau, Soeur Maria Luz commence à raconter. Raconter son histoire : celle de Luz derrière Maria Luz, la femme derrière la religieuse. Aujourd’hui, il lui faut nous expliquer sa présence ici, dans cet hospice qu’elle a créé pour recueillir la maternité des femmes, et notamment de réfugiées politiques de son pays. Elle nous emmène alors au creux de ses mots, jusque dans son passé, à la découverte de ses souvenirs et à la reconquête d’elle-même. Nous voilà sur le seuil de sa maison d'enfance, guidés dans ce voyage mémoriel par un objet souvenir, qui semblait nous attendre autant qu’elle : un petit pantin de bois, offert par son père lorsqu’elle était enfant. Portée par la voix des souvenirs, celle aimante de son père, celle effrontée de son amie Rosa, Luz redécouvre son histoire. Dans ces lieux de mémoires et d’enfances sommeille un terrible secret. Celui du père de Luz, abrité dans son bureau, caché depuis toujours à portée de sa main...


Ce que Maria Luz découvre de son passé va changer sa manière d'exister, la place qu'elle s'était attribuée dans le monde. Elle s'interroge et nous questionne avec elle : que faire de notre regard ? Peut-on décider de celui que l'on porte sur son histoire, sur sa famille, sur soi et sur le monde ? Peut-on l'apprivoiser, pour décider de notre existence ?


«Je ne veux plus» se déroule dans un dispositif tri-frontal, dans un jeu de réverbération des regards entre les spectateurs et la comédienne. Le point de vue se déplace sans cesse, en un mouvement de "zoom et dezoom" : comme Maria Luz, le spectateur est invité à interroger son histoire personnelle, son passé, et celui de l’Humanité.


Le spectacle, particulièrement adressé aux collégiens (à l'âge de la scission entre l’enfant et l’adulte en devenir), nous interroge sur l’héritage familial, sur notre capacité à exister au sein et en-dehors de la famille.

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