Trois temps: la Nativité, la Passion, la résurrection, une construction biblique,une structure d'opéra baroque annoncée par le « présentateur du vide ».

Une dizaine de personnages stéréotypés (une Madone, une putain, des roi mages...) qui s'ébattent, se débattent pour faire accoucher un messie, une parole, un espoir...

Une fanfare, car quoi d'autre que la musique pour faire danser la vie? Des composition tziganes à la fois écorchées et complaisantes pour faire naitre l'espoir, la parole, l'étoile qui danse sur le chaos.

Un choeur de six corps, une humanité « chorégrafiée » et muette sur trois images en mouvements puis arrêtées: l'accouchement, l'attente et la passion.

Une scénographie composée de statues, d'images de corps inertes qui souligne la chair vivante des comédiens et des danseurs.

Une résolution avec le public lui même, en amphithéâtre, invité à défiler sur scène à la fin du spectacle.