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Italienne scène

mise en scène Victorien Robert

: Résumé de la pièce

Antoine Markowsky monte « La Traviata » de Verdi en 2012


Antoine Markowsky, metteur en scène idéaliste et passionné de son métier, tente de monter la Traviata en l’absence de son interprète principale, Mme Preston, « qui n’est pas là, qui ne pourra pas dire qu’elle aura été là, elle n’est pas là ».


Pour ce faire, il est entouré d’artistes qu’il n’a pas forcément choisis ; d’une jeune chanteuse à peine sortie de son école, d’un ténor qui semble avoir déjà tout vécu, d’un chef d’orchestre procédurier, d’une assistante très vite dépassée et d’une pianiste allemande.
Tout cela pourrait se résumer à une simple comédie de situation si l’auteur, Jean-François-Sivadier, n’avait pas eu l’idée géniale de donner au public le rôle du Choeur. Celui-ci, placé sur scène pendant l’intégralité du spectacle, participe donc pleinement aux répétitions qui s’y déroulent. Il est donc directement témoin de la tentative d’Antoine Markowsky d’apporter un regard nouveau sur la Traviata : « Si tout va bien ça devrait pouvoir ressembler à un cauchemar ».


Aux contraintes de temps et d’argent viennent s’ajouter les caprices et les attentes déçues des uns et des autres, quand le travail devrait être l’axe principal du questionnement et le moteur de l’action présente. Au travers de cette pièce nous découvrons une écriture novatrice et surtout une critique adroite de l’ordinaire du spectacle vivant.


Le temps presse, l’heure de la première approche, déjà les musiciens accordent leurs instruments : Markowsky parviendra-t-il à ses fins ?


« Et dans « joie de chanter des choses douloureuses », ce n’est pas douleur qui est important mais joie. C’est pour atteindre la joie qu’on chante des choses tragiques.


Entrez avec la même intimidation que Verdi devant sa page blanche avant qu’il n’invente les notes que vous allez chanter.


A quelle école étiez-vous ? J’en étais sûr. Ils vous apprennent à jouer pour les abonnés. Vous devez jouer pour celui qui ne sait rien, qui vient à l’opéra pour la première fois.


Et si vous acceptez de ne rien savoir vous-même il pourra penser qu’il y a une petite place pour lui à côté de vous sur le plateau. »

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