« Je parle du corps, de ce qui se dit à l'esquisse d'un geste, un regard, un déhanchement, la chaloupe d'un bassin, le velouté d'une peau, la maladresse d'un penché. Les personnes ou les bêtes que je saisis dans mes textes sont toujours en quête, hésitants, pas finis, encore au bord des choses. Parler du corps dans tous ses états, c’est s'éprouver vivant, approcher les limites de son humanité quand on est un homme, une femme, inscrits dans la folie des sociétés »
Stéphanie Marchais

« Si j’ai aimé cette pièce plus que toute autre, à ce moment de ma vie, c’est sans doute que je l‘ai ouverte au moment où l’adolescence de ma fille m’a renvoyé à la mienne. Je me suis souvenu du besoin que j’avais d’être considéré, écouté sans aucune censure, et aussi parfois d’être réveillé d’un monde absolu, idéaliste, exalté, beau, violent, sexuel, sans concession… J’ai le désir sincère de me rapprocher de cette adolescence, telle que je l’observe maintenant sans pour autant passer par le prisme de la mienne. J’ai une envie forte de rencontres et d’échanges, avec cette volonté de dépasser le plateau, de rassembler les publics et les artistes, en faisant que les adultes jeunes et vieux, les enfants et les adolescents puissent débattre et se révéler dans un théâtre. Une nécessaire Utopie… »
Frédéric Andrau