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Il suffit d'un train pour pleurer

+ d'infos sur le texte de Fani Carenco
mise en scène Marion Guerrero

: Présentation

C’est l’histoire d’une jeune femme qui voudrait avoir une fin tragique, mais qui n’y arrive même pas. C’est l’histoire d’une jeune femme avec un rêve d’absolu. Elle se cherche dans un verre de plus, dans un paumé de plus, dans un train encore. Elle a raté sa mort puisqu’elle a plus de 27 ans. Elle trouve que ses excès n’ont même pas le parfum du soufre. Elle prolonge son adolescence, sa révolte, en sachant que c’est un peu pathétique. Mais comment se résoudre à une petite vie rangée quand on est fasciné par les Sex Pistols, Jim Morrison et Joy Division. Par ces vies d’étoiles filantes. Pendant une heure, elle dialogue avec ses idoles dépravées et magnifiques, avec la musique, le Rock, avec l’alcool, avec ses amours ratées d’avance. Elle a pour seule compagnie un écran vidéo, miroir de ses pensées, de ses songes, camarade de jeu qui, parfois lui pose une question, parfois la propulse dans un bar, une boîte de nuit, dans un train encore. Ce sont des ombres qui conversent avec elle. C’est à des ombres qu’elle s’adresse. Et le spectateur rentre par la petite porte dérobée de son crâne et se retrouve au beau milieu d’une forêt de points d’interrogation. Qu’est-ce que c’est que cette vie ? Doit-on souffrir pour être vivant, comme on se pince jusqu’au sang pour sentir qu’on est bien là ? L’alcool est-il le meilleur ami de l’homme ? Et de la femme ? Et vous qu’est-ce que vous faîtes là ? Et si on se parlait un peu ?

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