:Présentation
Le meurtre d’Abel par son frère Caïn est de ces sujets qui fascinèrent un siècle épris de questions théologiques. Ce premier meurtre devait engendrer l’Humanité, plaçant la figure ambiguë de Caïn dans le rôle du père de la civilisation. Après Moses und Aron, le metteur en scène Romeo Castellucci revient à l’Opéra de Paris avec cet oratorio dont il explore la dimension métaphysique, interrogeant la part du Mal dans le projet divin. La musique de Scarlatti évoque le fratricide avec une grande douceur, « comme une fleur de la maladie ». Maître du répertoire baroque, René Jacobs a contribué à la redécouverte de trésors méconnus, parmi lesquels ce rare Primo omicidio, donné pour la première fois à l’Opéra de Paris.
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