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Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée

+ d'infos sur le texte de Alfred De Musset

: Note d'intention

#La pièce


Sous les apparences anodines d’un flirt, Musset se livre à une critique en règle des usages amoureux dans la société de son époque. Drôle, cruelle, audacieuse, sa pièce stimule le grain de folie qui est notre marque. Et nous entraîne, dans le respect du texte, de l’autre côté de la porte, là où les êtres se mettent à nu dans un combat dont le théâtre est le ring.


#Féminisme


Vrillée de piques malicieuses, la joute verbale aura, peu à peu, raison du vernis et des codes de la bonne société. En particulier dans le discours féministe de la marquise, que le comte aura du mal à entendre en dépit de sa bonne volonté.


#GuerreEtPaix


Au début, chaque personnage est vu isolément. L’une s’ éclate. L’autre s’angoisse. La porte est prête à se refermer entre eux. Mais toujours, elle reste ouverte à la transformation de soi. C’est un voyage intérieur. Boosté par notre propre fantaisie, Musset s’amuse de la maladresse de ses personnages : silences pesants, quiproquos, aveux manqués, peur de se dévoiler avant l’autre, crainte du ridicule... Un matériau idéal qui appelle au burlesque pour finir en explosion amoureuse, avec le bouquet final de l’aveu, invitation faite au spectateur de ne pas avoir peur d’aimer.


#Hipsters


En équivalence au monde aristocratique et à ses codes, le monde des hipsters, ces néo-bobos, dernier avatar de l’élégance codée dont la culture a créé, selon la spécialiste de mode, Pascal Monfort, « un mode de vie qui produit le contraire de ce qu’il promet : une quête d’uniformité mondiale plutôt que l’authenticité locale. ». Comme la marquise et son prétendant, qui cherchent à s’affranchir des convenances, ils revendiquent une singularit é tout en adoptant une vie ultra-calibr ée, ultra- connectée.


#Le corps, la violence, l’absurde


Dans cette pièce, les mots prennent beaucoup de place. D’où l’importance que nous avons voulu donner au langage du corps, traversé de tensions et de désirs. Il faut parfois de la violence pour que le vernis s’écaille. Peut-être même jusqu’aux humiliations, aux coups, voire à une tentative de suicide comme une ultime preuve d’amour.

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