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L'Homme assis dans le couloir

+ d'infos sur le texte de Marguerite Duras

: Présentation

Une femme seule dans un espace tendu de voiles.


Une femme qui s’avance et déambule.


Une pensée, une sensation, traversent son corps et son esprit.


Quelque chose est en train de naître en elle, une rêverie.


Une histoire prend corps, prend son corps dans la lumière blanche brûlée, « surexposée » du plateau.


L’histoire c’est celle de L’Homme assis dans le couloir, la rencontre imaginaire ou pas de cette femme et de cet homme, et la lente montée du désir…


L’histoire, nous la découvrons avec Elle.


Elle danse ce que l’histoire ne dit pas mais me raconte.


Nous sommes entre la danse et juste dire qu’on estparce que le corps existe et que le spectateur le regarde.
Nous sommes dans le ludique parce que c’est encore une voie possible pour l’échange.
Nous sommes dans la violence parce que c’est une pulsion mais aussi une réaction.
Nous sommes dans l’érotisme parce que la jouissance est aussi ce qui nous sauve tout court.


Elle danse la grâce dans un corps désaxé par la cohabitation du féminin et du masculin.
Elle danse parmi les voiles, toutes sortes de voiles créant une multitude de visions. Son corps sera effleuré, heurté, enveloppé, enfermé par les voiles irradiés de lumière.


La peinture de Katherine Blanc inspirera les sensations recherchées par cette forêt de voiles.


Ce texte me parle d’amour.


Les deux voix je les entends très fortement, sans chichi, sans épure, en gardant la dimension du texte lu à l’autre.
Le texte sera dit en off.


Les voix seront plantées sur « scène ».
Jacques Dutronc a éclairé par sa voix et sa lecture du texte, le personnage complexe de l’homme, il apporte une couleur à la fois sensuelle, émouvante, fragile et virile.
La partition de la femme reste à enregistrer.
La voix de Tal Beït-Halachmi et la musique que crée son accent, sont une invitation au voyage, vers un horizon indéfini, celui que décrit Marguerite Duras.


L’érotisme ce sera aussi la rencontre de ces deux voix.


À travers ce texte j’entends aussi un hymne à l’amour et à la pureté, la liberté de chacun à être dans sa sexualité, et à naviguer dans son imaginaire, sans barrière morale.


J’ai aimé tous les mots qui nous ramènent à notre préhistoire, à nos pulsions qui existent, vivent et s’expriment de la même façon depuis tant d’années.


L’Homme assis dans le couloir, c’est l’histoire d’un débordement, c’est de ce débordement dont je veux parler.

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