: Triptyque en chantier
Trois créations de 2018 à 2019
Le concept d’addiction vient du latin « ad dicere » signifiant « dire à » ; l’histoire orale prend ici tout
son sens. C’est à travers la polyphonie qu’un « nous » se maintient et s’affirme.
La recherche proposée n’est pas là pour fournir une solution, elle devient le moyen de créer en commun
et rendre compte des comportements addictifs qui excluent et anéantissent. L’idée est
d’affronter collectivement les questions politiques et philosophiques que pose l’usage des drogues,
des substances et des comportements addictifs, sur soi et sur l’existence, sur la construction
individuelle et l’organisation sociale et culturelle.
Trois auteur(e)s, trois actrices, trois solos autonomes.
Le triptyque qui s’échafaude est un projet kaléidoscopique.
La géométrie de travail n’est pas une géométrie variable. Ce sont nos points de vue qui se déplacent
à travers la commande d’écriture de trois auteur(e)s qui se rencontreront en traçant chacun le
portrait de trois femmes sous emprise.
De la même manière que le kaléidoscope qui possède à la fois un nombre fini d’éléments dans un
espace fini et pourtant autorise un nombre indéfini d’images, le triptyque de trois écrits en devenir,
trois voix et trois interprètes dans un lieu public non défini de représentation, construisent une
figure, réconciliant les termes apparemment opposés de la permanence et du changement.
La commande aux auteur(e)s propose de respecter la même règle de jeu : chacun écrit pour une
actrice et, outre le monologue, ils doivent intégrer l’adresse aux spectateurs (et qui plus est aux
adolescents) dans un lieu public.
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