Par O Dubos
jeudi 09 novembre 2017
« C’est un diamant noir », annonce Cédric Gourmelon au sujet de Haute surveillance, première pièce de Jean Genet qui en initia la rédaction au centre pénitentiaire de Fresnes en 1942 sous le titre Pour la belle, et qu’ il retravailla jusqu’à la fin de sa vie en 1985.
On y retrouve la mythologie qui traverse son œuvre et entoure sa vie : sa fascination pour les criminels, la masculinité, l’ accomplissement de soi, la fatalité, le désir... L’action est resserrée autour de trois jeunes détenus. Le premier, nommé Yeux verts, figure charismatique, est un « vrai » assassin vénéré par deux délinquants, Maurice, gueule d’ ange à la beauté troublante, et Lefranc, le seul à ne pas être analphabète, qui a le privilège de lire et rédiger la correspondance entre le caïd et sa femme – l’absente, objet du fantasme commun.
Il fallait un amoureux...
Théâtre : "Le spectateur est invité à l'enterrement d'un couple mais c'est lui qui finit par s'interroger"
Par O Dubos
jeudi 09 novembre 2017
Par Pierre Monastier
mercredi 20 septembre 2017