« Que nous soyons tous des sauvages tatoués depuis Sophocle, cela se peut. Mais il y a autre chose dans l'Art que la rectitude des lignes et le poli des surfaces. La plastique du style n'est pas si large que l'idée entière... Nous avons trop de choses et pas assez de formes. »
Flaubert, Préface à la vie d’écrivain

GROS c’est l’histoire d’un homme, d’un homme gros qui danse et qui se bat pour échapper au regard de l’autre trop souvent réducteur.L’homme est face à lui-même. Face à ce qu’il est au fond de lui et ce qu’il devient aux yeux d’autrui. Contraint de n’exister qu’à travers cette image trop étroite pour lui, il a trois solutions : il fuit, il se fige ou il fonce dedans…
Ici on parle de différence, de discrimination, d’acceptation de soi, de douleur et de solitude.
Nous voulons confronter le poids des préjugés à celui de ce corps trop lourd.
Outre la différence physique nous voulons ouvrir le propos à toutes formes de différences et de discriminations pour universaliser le champ de réflexion.