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: Le texte

Une adaptation du Barbier de Seville (1775), des Noces de Figaro (1784) - soit les volets un et deux de la trilogie de Figaro - de l'écrivain français Beaumarchais (1732-1799).

BARTHOLO: Quelque drame encore! Quelque sottise d’un nouveau genre!
ROSINE: Je n’en sais rien.
BARTHOLO: Euh, les journaux et l’autorité nous en feront raison. Siècle barbare!
ROSINE: Vous injuriez toujours notre pauvre siècle.
(Le barbier de Seville, I acte, 3ième tableau)


Le Barbier de Seville nous enchante d’abord par sa joie et sa brutalité intenses. Mais l’œuvre finit également par nous captiver quand, à la fin des Noces de Figaro son protagoniste entre en crise existentielle.


FIGARO (seul): J’étais orateur selon le danger, poète par délassement, musicien par occasion, amoureux par folles bouffées, j’ai tout vu, tout fait, tout usé. Puis l’illusion s’est détruite, et trop désabusé… Voici l’instant de la crise!
(Le mariage de Figaro, IV acte, 3ième tableau)


Et ce qui ajoute encore au charme de Figaro, c'est que dans les deux pièces, on compose de la musique, on joue de la guitare et on chante.


FIGARO: Hein oui. Quand il y aura des accompagnements là-dessous, nous verrons encore, messieurs les journalistes, si je ne sais ce que je dis!
DE GRAAF: Bof, aujourd’hui, ce qui ne vaut pas la peine d’être dit, on le chante.
(Le Barbier de Seville, I acte, 2ième tableau)


Et dans le personnage de Figaro, enfin, c'est Beaumarchais lui-même que l'on reconnaît : un héros par son indépendance d'esprit, mais aussi un maître de l'ironie et du divertissement.

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