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: Présentation

Il y a chez Marius, compagnie belge comme son nom l’indique, mille choses qu’on aime. Sa crânerie à s’emparer du répertoire français, sa joyeuse décontraction pour en bousculer les habitudes, sa fraîcheur que les années n’entament pas… Mais ce que le Printemps des Comédiens aime par-dessus tout chez Marius, c’est son goût pour le jeu en plein air. Car, pour un festival dont l’écrin est un des plus beaux parcs de la région, le théâtre au coeur d’une nuit d’été est une expérience sans pareille. Et tant pis pour les bruits lointains, les vents frisquets, les oiseaux tapageurs… Or nos amis belges n’aiment rien tant que cette fragile magie du théâtre hors les murs. Quatre tréteaux, une échelle, de (très) beaux costumes et hop, voilà Figaro qui va surgir sous les micocouliers. Car c’est à Figaro que Marius cette fois se collette. En 2007, on avait adoré leur façon de prendre à l’abordage la trilogie de Pagnol, texte gravé dans le marbre par Raimu et consorts. Figaro n’est pas une moins mince affaire : monument national, porteur des germes de la Révolution sous l’apparente légèreté du propos, musicalement sanctifié par Mozart et Rossini, il faut de l’aplomb pour investir les deux pièces de Beaumarchais et n’en faire qu’un spectacle. Mais d’aplomb, on l’a dit, Marius n’en manque pas. Ni d’entrain, ni de joie de jouer. Quatre heures d’un spectacle (avec un repas en entracte) qui a la grâce de Mozart et l'allégresse de Rossini.

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