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Femmme (3)

mise en scène Jacques Perdigues

: La Compagnie / Le Projet

Des projets de partout, plus d’offre que de demande (raccord à notre époque hautement culturellement brouillée), mais de recherche il est question dans le désir de liberté que revendique MCT. Liberté d’être, de prendre son temps, de ne pas forcément se plier à toutes les règles de notre administration terrible qui handicape autant qu’elle peut ouvrir des chemins… La liberté d’être formel et informel, voilà un peu ce mouvement, qui veut bien goûter de toutes les sauces, sans pour autant s’attarder à toutes les tables, ni cracher dans aucune soupe, d’ailleurs. Nous désirons le public qui nous désirera et comptons autant sur la magie des évènements que sur notre propre énergie… Si quelques objets artistiques non identifiés émergent de tous nos efforts, ce sera très bien… Et si un véritable succès pointait son nez à un moment, ce sera très bien de même.


Nous


Ce « nous » qui s’impose est rempli de quelques uns que je Bagheera Poulin vais vous présenter en quelques lignes maintenant.
La première association artistique est celle de Paul Lazar et de moi-même. Nous avons créé plusieurs spectacles vivants en mêlant nos deux parcours. Ce qui a donné un théâtre musical et sonorisé : Le crime au fond de nous dans le restaurant de l’espace Kiron que nous avions fait avec l’aide de la compagnie de Camilla Saraceni qui a été notre oeil artistiquement bienfaiteur (c’est plus joli que directrice artistique qui fait trop vague et trop pompeux)… l’impulsion de Yves Adler qui a fait la mise en scène alors que peintre aussi, je lui demandai d’accrocher ses peintures que je l’aidais à encadrer… Consuelo Zoelly que je connaissais de très peu qui m’avait fabriqué une robe orange incroyable… Gian Franco Poddhigue, un danseur qui devenait acteur avec qui j’ai eu envie de jouer sur le plateau… D’autres énergies encore, de Matthieu Andrieu, qui devenait éclairagiste…Avec nous tous a existé ce « Crime au fond de nous ».


Il y a eu Cité d’Or que j’ai signé sous le nom de Louise Gabrielle. Un spectacle avec vidéo… Camilla Saraceni encore en oeil-metteur en scène-producteur cette fois-ci. Consuelo Zoelly en scéno-costumes-regard. L’acteur danseur Gilles Nicolas. L’accordéoniste Franco Perry. Paul Lazar à la composition, au violon, jeu et machines. Moi-même à l’écrit et au récit. Un ingé son et un ingé plateau, Rolland Nurbel et Franck Bensard, encadraient de leur technique. Là encore, on peut dire que ce Nous que je cherche à définir était présent.


Un peu plus tard, Paul et moi nous sommes lancés dans l’enregistrement d’un concept de théâtre sonorisé qui a donné cette maquette 5 titres titrée Adès et Ophélie.


Par ailleurs, j’ai rencontré Steve Argüelles et son label Plush…
Steve m’a invitée à faire une soirée Plush. Nous avons désiré jouer avec un concept d’écriture en directe et projetée sur les murs du Cithéa alors que lui et une jeune femme DJ accompagnaient les écrivains invités à jouer sur cette installation… Steve et moi avions réalisé un mini-métrage que je compte mettre en ligne un de ces jours.


Certains ateliers d’écriture que je donnais ont donné lieu à des vidéos. L’une sur l’hopital de Villiers-Saint-Denis. Steve a fait la bande son. Bernard Tran le montage image. L’autre sur une classe de lep à Orly, Lazar était au montage.


Vous comprendrez que ce Nous est plusieurs, selon les projets et rencontres… Que j’ai le pompeux titre de directrice artistique de cette compagnie, qu’il est évident que je désire créer le théâtre que j’écris et traverse et que ce théâtre, je le partage avec des « compagnes » et des« compagnons » de route.


Le dernier projet né d’un compagnonnage est Mémoires d’un piano ceci n’est pas une pipe… Il vient à peine de naître et désire se développer. Il réunit de nouveau Paul Lazar et moi-même.


Un autre qui prend forme : Exquis cadavres en liberté, dont je reparlerai bientôt et qui vous conviera sans doute une autre fois.


« Nous » a présenté Jacques Perdigues à Paul et Bagheera. Un homme qui remplit plusieurs étiquettes et qui devenait le metteur en scène. Nous est devenu trois noms : Paul Lazar, Bagheera Poulin et Jacques Perdigues.
Nous avons créé ensemble MCT dans le désir d’officialiser notre travail.
Ensemble, nous avons planché sur beaucoup de projets.
Dans tous les sens , Brut, les dialogues de l’intime, Le crime au fond de nous, Avorton, nom féminin, Adès et Ophélie, et Femmme de C. Rullier.


C’est à dire : du théâtre de recherche, des installations plastiques, un livre, un oratorio électronique : un disque, une vidéo, un spectacle…


Nous avons créé ensemble MCT dans le désir d’officialiser notre travail. Depuis, six années se sont écoulées et nous sommes aujourd’hui à la Maison des métallos pour créer encore d’ Ophélie à Femmme.


Avec tous ces gens qui sont Nous et qui sont aussi Vous, MCT vous salue.

Bagheera Poulin

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