La pièce déroule de nombreuses situations issues du quotidien dont la thématique principale est la femme et son émancipation face aux violences conjugales. Ces nombreux changements offrent une variété d’émotions et une richesse de sensations qui plongent le spectateur dans un exercice cathartique.

Créée sur mesure, l’ambiance sonore immerge le spectateur tout le long de la représentation grâce à des atmosphères auditives cousues au cas par cas pour chaque scène. Aussi, la pièce est musicalisée dans son ensemble. Un travail d’écriture musicale a été réalisé afin de proposer un accompagnement réalisé par l’Opus du Prélude, composé pour le projet d’un violoncelle, d’un piano et d’un accordéon. Le partenariat entre le texte, le jeu et l’instrument optimise le rendu scénique.

La scénographie emprunte les codes cinématographiques. Une caméra filme en plan séquence l’ensemble de la pièce et exécute une chorégraphie suivant l’action de personnage en personnage. Le recours à la vidéo-projection facilite l’immersion dans l’univers de la pièce. Par ailleurs, une prise son est réalisée afin de renforcer l’aspect « tournage » et permet également d’accéder à des bruits de respiration, de murmure, qui ne seraient pas audibles en temps normal.

Femme porcelaine, n’est ni du théâtre, ni de la poésie, ni un roman, ni une nouvelle encore moins une biographie. C’est une mosaïque de tout ceci. Un mélange qui transpose des souvenirs vers la fiction. Cet ouvrage comprend 40 chapitres et sont l’écho de nombreux entretiens, témoignages, récits de vie tous issus d’une réalité que nous souhaiterions imaginaire. Ces souvenirs sont la rencontre de l’art et de destins bouleversants, d’histoires de femmes à couper le souffle, de petits riens, de rires, de larmes, mais surtout de beaucoup d’humanité. Ces femmes sont des guerrières, des survivantes, elles ont osé prendre la parole, elles ont raconté, et Mehdi Heraut-Zerigui leur rend hommage.