: Note de l'auteure
Mon intention était de comprendre les mécaniques délirantes qui maintiennent coûte que
coûte les ouvriers dans un état de dévotion absolue à leur travail, aussi aliénant puisse-t-il
être. Comprendre comment cela tient, aujourd’hui. Quand Cécile va travailler, elle va
fuir le climat familial, son mari. Même si elle travaille dans des conditions déplorables, elle
y trouve un certain épanouissement.
Je ne souhaitais pas entamer une critique sociale, mais juste comprendre et mettre
en mot l’attachement profond que l’on peut avoir à son travail. La pièce pourrait être
caractérisée de « théâtre de la constatation sociale » et pourtant, le fait que ce texte
se charpente autour d’un détournement des figures libertines des Liaisons Dangereuses
éclaire peut-être autrement la nature de l’aliénation d’une ouvrière à son travail. »
Erwin Motor, dévotion est aussi un hommage à une amie qui se tue à la tâche dans l’une
de ces entreprises.
Souvent, après des lectures publiques, des Femmes viennent me voir pour me dire : je retrouve ce que j’ai vécu telle année de mon existence dans mon entreprise.
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