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Enfantillages

mise en scène Virginie Fouchault

: Présentation

Enfantillages a le goût de l’enfance : naïve et tendre, cruelle et perfide, soumise et révoltée. Obsédante musique des mots et nauséabonde odeur des non-dits.

Raymond Cousse, à la manière d’un chef d’orchestre, dépeint le désastre d’une éducation préférant la « bonne » taloche ou le mensonge à la vérité face aux questions posées par l’enfant. Des situations hilarantes, des personnages colorés (le boucher, l’instituteur, le curé…), où chacun a bien du mal à tenir son rôle jusqu’au bout. Le tout lié par l’enfant narrateur qui observe à travers le trou de la serrure des situations d’adultes le plus souvent effrayantes pour lui.


Heureusement Marcel, l’ami, le seul personnage nommé par l’enfant, n’est jamais très loin…


C’est mon troisième rendez-vous avec « Enfantillages ». J’éprouve la nécessité de me confronter à ce texte très régulièrement. Son écriture est d’une exigence jubilatoire : il demande à l’acteur précision et abandon, dans le sens où il n’y a pas à aller chercher l’émotion. Si l’on respecte le rythme imposé par le texte, l’émotion est là, d’autant plus forte qu’elle est celle d’une écriture et non la résultante d’une performance d’acteur.


Et puis il y a ce rapport à l’enfance que j’ai très fort.


Certains comédiens passent leur vie à chercher leur clown. Par l’intermédiaire d’ « Enfantillages » je cherche mon enfant ; peut-être pour ne jamais oublier qu’en définitive notre métier vient de notre rapport à l’enfance, dans ce que nous avons de plus spontané, sincère, généreux, innocent et vivant.

Virginie Fouchault

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