Emotions exacerbées, déchaînement des éléments, forces en mouvements, perte d'équilibre et de repères...
Des corps emportés, ceux des circassiens, des chevaux, mus par une puissance physique fascinante, brute et imprévisible.
Des voiles légères pour ne pas faire naufrage.
Des ouragans domestiques et leurs échos de voix tonitruantes, de claquements de portes et de bris de verre.
Des tempêtes musicales pour donner la paroles aux mouvements brusques de l'âme.

Les émotions ressenties sont antagonistes, les impressions changeantes quand la légèreté ôte aux galops leur lourdeur.
On parle là de l'humain en difficulté avec son âme, son environnement, et le monde dans lequel il évolue.
On parle aussi de sa capacité à sublimer son existence quand il est mis en péril, à réagir, à se laisser sauver par l'imaginaire quand sa réalité a besoin de couleurs et d'ivresse.

Rythme inspiré par celui des chevaux, omniprésents, tour à tour lents et majestueux, fougueux et fulgurants.
Et puis, calmes et tranquilles, on éprouve la sérénité absolue des instants d'accalmie, on plonge dans un ciel lavé par l'orage, on joue de la musique de tout son être. On frissonne quand la beauté nue des chevaux nous transporte à l'origine de notre force créatrice, tout a grandi, la vie est là, à composer, à faire voltiger...