: Le spectacle
Tout commencera avec des livres, disposés jusque dans l’espace des spectateurs. Des
livres dans lesquels Don Quijada lira des histoires.
Tout se passera sur les marches en bordure de la scène, là où trotte Rossinante.
Promontoire de plusieurs degrés, sur lesquels Don Quichotte et Sancho Panza
parcourront les plaines de la Manche et découvriront loin devant eux, les ennemis
invisibles.
Tout s’achèvera sur la scène du petit théâtre, le domaine de la belle Dulcinée, là
où amour et théâtre se confondent dans un même espace.
Devant les spectateurs, et peut-être parfois parmi, des jeunes comédiens. Ceux
rencontrés dans les écoles ces dernières années de travail, ceux qui prennent la route
du théâtre. La même fougue que Don Quichotte à aller au devant des aventures sur
une route qu’ils savent pleine d’embûches. Ils tomberont souvent mais se relèveront
toujours portés par une insatiable quête. Sans doute Don Quichotte vit un drame de
l’âge, il est un homme à l’âge de ces moments de déconvenues, un dont le rêve est le
meilleur ami, de ceux qui n’ont qu’un seul espoir : échapper à une réalité trop violente.
Mais le besoin d’aventures et le désir d’un monde autre sont bien aussi l’apanage de la
jeunesse. Notre Don Quichotte sera jeune, fait d’espoir, capable de détourner la réalité
pour vivre son rêve et aller au bout de ses combats. Des jeunes comédiens seront
sur scène, ceux dans lesquels les jeunes spectateurs se reconnaîtront. Des modèles
possibles.
Un décor de théâtre représentant un théâtre, bois, velours et rampe de lumières. Longues marches pour s’y rendre. Des marches de palais. Des costumes de théâtre comme on peut rêver les costumes de théâtre. Renaissance. Pourpoint, armure, brocards et fraise autour du cou. Costumes déjà passés par le temps. Avec un peu de rêve espagnol : gilet et cape de toréador, éventail et castagnettes. Une marionnette de géant aussi, un Molholt de conte, un Don Quichotte comme un pupi sicilien dans le petit théâtre, un mouton presque vrai qui traverse la scène, un cheval presque faux, une menine peinte presque par Velázquez ou Picasso, un petit monstre de Goya en sucre. Pour accessoires.
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