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D'une seule main

+ d'infos sur le texte de Joël Pommerat
mise en scène Joël Pommerat

: A propos de la pièce

Au monde, la dernière mise en scène de Joël Pommerat, a rencontré un accueil triomphal. Cela se comprend : rares sont les occasions de pouvoir suivre pas à pas la croissance et le développement d’un univers artistique qui soit à la fois si profondément personnel et susceptible, par on ne sait quelle alchimie poétique, d’être immédiatement reconnu de chacun, jusque dans ses clairs-obscurs et ses silences. A tous ceux qui se demandent à quoi peut ressembler aujourd’hui un engagement théâtral qui soit pleinement de notre temps, mais dont la modernité, cependant, ne se réduirait pas à l’accumulation de quelques signes d’époque ; à tous ceux qui s’interrogent sur la possibilité de créer aujourd’hui pour la scène, et d’une manière qui lui appartienne en propre, des poèmes qui soient à la fois accessibles et contemporains ; à tous ceux qui attendent de retrouver un plateau peuplé de personnages ou animé par des intrigues dont l’actualité, tant dans l’écriture que dans la mise en œuvre, ne nuise en rien, bien au contraire, au partage tacite qui s’établit entre acteurs et public, dans la pénombre sans paroles d’une salle ; à tous ces amis du théâtre, Joël Pommerat et la Compagnie Louis Brouillard apportent par leur présence quelques réponses. Avec douceur et fermeté, l’auteur-metteur en scène, au sein de la compagnie qu’il a fondée et qu’il dirige, réinvente à sa façon l’une des vérités les plus anciennes de la fabrique théâtrale : pour lui et tous ceux qui composent autour de lui - interprètes, scénographe et éclairagiste, responsable de l’écriture sonore - un cercle de collaborateurs d’une fidélité et d’une stabilité remarquables, l’art de la scène est affaire collective et affaire de temps. Les textes de Pommerat, loin d’être clos dès avant les premières répétitions, continuent à se développer à toutes les étapes du travail (leur auteur ne les considère parfois comme tout à fait fixés qu’après des dizaines de représentations). Ainsi sont nées les créatures si étranges et si vivantes de Pôles (1995 : une chanteuse d’opéra qui souffre d’un mal inconnu, et dont la mère fut assassinée vingt ans plus tôt), Treize étroites têtes (1997 : une prostituée cardiaque qui cherche à visionner un film inspiré par sa propre histoire), ou Mon ami (2001 : un jeune homme hanté en rêve par l’œuvre inaccomplie de son défunt ami d’enfance).


Daniel Loayza



« Les deux gestes se complètent dans la création, la page blanche et le plateau nu. »


Joël Pommerat

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