Présentation :

"Du Luxe et de l'impuissance"... "Faire semblant de vivre nos vies"... "Nous devons préserver les lieux de la création"... "D'où ça vient ?"... "Se faire de nouvelles promesses"... "Pourquoi des poètes du temps de la pauvreté"...

A partir d'articles et d'éditoriaux commandés à Jean-Luc Lagarce par des théâtres et des revues entre 1991 et 1995, nous suivons l'errance solitaire et silencieuse mais pourtant remplie de mots, de sons et d'images de Jean-Luc qui revient une dernière fois nous raconter... se raconter... raconter ses combats, ses joies, ses désirs, sa maladie, sa mort... raconter SON THEATRE.

Ce qui m'a tout de suite frappé dans ces textes, si limpides, si évidents, c'est que toujours la parole "politique" (au regard de la place du théâtre et de l'art dans la société) est indissociable d'une parole personnelle, où le sensible est toujours mis en avant.
L'engagement public et l'engagement personnel sont intimement liés.

- Pour accompagner ces textes et ce parcours : Barbara- qui chante et qui parle –
Barbara qui chante la solitude, les couloirs d'hôpitaux, les velours des théâtres ;
Barbara qui répond aux questions des journalistes ;
Barbara qui, aussi à sa manière, allie si bien l'intime (l'amour, la solitude, la mort) et le spectaculaire à travers la mise en scène et la mise en beauté de sa silhouette et de son visage.

Et puis Barbara qui a soutenu pendant de longs mois les malades du Sida.

Enfin Barbara qui, depuis toujours, a bercé mes rêves et adoucit mes cauchemars.

- Et une autre ombre m'accompagnera sur le plateau tout au long de ce parcours…