: Une parabole rurale, où se mêlent l'adultère au meurtre, le désir à la soif de connaissance
« C’est l’histoire d’une transformation. Celle d’une jeune paysanne,
autrefois, dans la campagne écossaise. Une Ecosse d’un autre temps
où la vie de la terre et le travail sont la seule réalité ; où le laboureur
aime sincèrement sa femme comme sa terre et ses chevaux. Difficile
pour une jeune paysanne de saisir les choses de ce monde. Effarée en
regardant les choses qu’un Dieu lui a mises devant les yeux, la jeune
femme n’a pas de nom dans la tête pour appeler toutes ces choses qui
se présentent à elle.
« Les choses changent chaque fois que je les regarde. » Comment
continuer dans cette vie sans pouvoir nommer ce qui est là et qui
change sans cesse. Mais voilà que la femme doit se rendre chez le
meunier pour faire moudre le grain récolté pendant que le mari reste
au chevet d’une jument prête à mettre bas. Le meunier a toujours été
une figure détestée, celui qui ne travaille pas la terre, et vit en
prélevant une partie du grain qu’on lui apporte. Celui aussi que l’on
soupçonne d’avoir affaire avec le mal, dans ce temps et ce lieu où la
religion côtoie les superstitions d’une culture païenne. De cette
rencontre va naître la transformation de la jeune femme, sa tentative
de nommer ce qui est, et sa rencontre avec son désir et avec
l’écriture, comme un chemin nouveau, même si pour l’emprunter il
faut traverser les barrières du bien et du mal. »
Olivier Maurin
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