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Débrayage

+ d'infos sur le texte de Rémi De Vos
mise en scène Éric Vigner

: Présentation

Première pièce de Rémi De Vos, écrite en 1995, Débrayage est une comédie à sketches - souvent drôles, toujours cruels. Trente-quatre personnages lâchés dans la ville sont confrontés à des situations qui les font basculer dans la crise. Rien ne semble les réunir si ce n’est la peur de l’abandon, liée le plus souvent à la perte du travail, envisagé comme la seule valeur d’existence possible, mais pas seulement.




«En écrivant Débrayage, il m’est arrivé de tomber sur un article de journal qui retienne mon attention. Par exemple, j’avais lu qu’un parc d’attraction s’était ouvert en Lorraine, région de sidérurgie totalement sinistrée par le chômage et que des ouvriers avaient retrouvé du travail en endossant des costumes de schtroumpfs ! J’ai immédiatement écrit une séquence là-dessus. Je lisais beaucoup Beckett, Kafka, Pessoa... J’avais retenu de Beckett que "rien n’est plus drôle que le malheur" et chez Kafka l’aspect indéniablement comique d’un homme se débattant dans les méandres d’une administration toute puissante et inhumaine. Le Livre de l'intranquilité de Pessoa me touchait énormément puisqu’il parlait d’un employé de bureau cherchant à fuir la médiocrité de sa vie dans l’écriture, la vie intérieure, la pure contemplation des êtres et des choses. J’avais une vie très proche de celle-là.»


Rémi De Vos




«Ce sont les chaises musicales sous le ciel métaphysique. Sans support, les personnages, archétypes d’une modernité urbaine, tombent dans l’abîme, et dans leur chute ils parlent, ou plutôt ils crient, une langue claire, débridée, pour se sauver. Rémi De Vos écrit en poète. Il a une pensée très rapide. Ce ne sont ni des raisonnements ni des réflexions, mais des logorrhées. Pas de constat misérabiliste sur le monde. Pas d’analyse sociopolitique ou politique seulement, sur sa dérive inéluctable. Son écriture est l’expression simple d’un sentiment du monde vécu, de l’intérieur, sans nihilisme aucun. La grande nouvelle est que l’on rit dans l’invention de notre vérité contemporaine.»


Éric Vigner

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