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Dans la fumée des joints de ma mère

+ d'infos sur le texte de Christine Citti

: Note de mise en scène

Par Jean-Louis Martinelli

Dès le titre nous présageons que nous allons parcourir une œuvre de fantaisie, entraînés dans les effluves d’un imaginaire stupéfiant ! Ce quatuor nous entraîne donc dans l’allégresse de leur dernière valse. Ensemble, ils vont partir pour leur dernier voyage. Ce que nous dit l’auteur c’est qu’être maître de sa mort c’est être maître de sa vie. La pièce est une sorte d’apocalypse joyeuse, tant Christine Citti possède cette qualité qui consiste à pouvoir rire de tous les malheurs du monde, les siens et ceux des autres. Ce n’est pas un rire qui s’exerce aux dépens des personnages, pas plus que l’on ne rit, par exemple, aux dépens des héros beckettiens.


Le théâtre nous permet de narguer les catastrophes, et c’est ainsi que dans un flot d’écriture chamboulée, nous sommes emportés avec tendresse au-delà d’une vallée de larmes. Je parle de catastrophe, celle d’une mort programmée, sachant que pour toutes ces femmes notamment des mises à mort ont déjà eu lieu, et ce dès l’enfance. Au cours de cette soirée trois amies (Geneviève, Malika et Estelle), trio « d’allumées populaires » nous confieront les violences qu’elles ont subies. Les violences à l’enfant, à la fille, à la femme, à la mère : thème récurrent des écrits de Christine Citti. Cette nuit d’errance tourmentée, joyeuse et déchirante à la fois ne peut que nous exhorter à nous bouger afin que demain nous ne pleurions pas en chœur les paradis perdus.

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