Sacré « meilleur danseur de l’année » par le prestigieux magazine Tanz, le chorégraphe Trajal Harrell est alors assailli par un flot de questions, sur son art, sur les modalités de reconnaissance et de transmission de sa pratique. Il répond par un solo qui le situe, lui, de manière entièrement unique au cœur de la danse comme élément pur de transport vers ceux qui avant lui dansèrent, ceux qui dansent encore, ceux qui dansent en lui. Si l’aura a une signification, c’est dans ce solo esseulé et minuscule qu’on la trouve. Danser, danser à peine ou en cernant l’espace...

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