Dans DrÔles d’airs, l’imagination prime sur la substance. L’air est la dimension dynamique, le souffle de vie. Le spectacle se vit comme un songe.

Ce pourrait être celui d’une femme alitée, hospitalisée, où dans ses rêves réparateurs, il souffle de drôles d’airs ! On ne sait qui est qui, tout est impalpable. Deux femmes, pourtant si différentes, se confondent. A moins qu’elles ne soient mère et fille, Eole et Ulysse, soleil et lune.
Les éléments se superposent, les courants, les vents prennent toutes les directions, les objets et les matières dansent. La danse est forme nuage, oiseau, mer. Les chants sont chemin de vie.

Construit comme une suite de rêves, les scènes sont parsemés de drôleries, de poésie, empruntent à la réalité, dévoilent les sujets majeurs de l’air de notre temps, de nos histoires vécues. L’air vif, l’air en nous, l’air triste, l’air pollué, l’air du grand large, l’air propulsé, l’air joyeux, l’air migrateur! Sur l’air du temps qui coure, l’air soufflera toujours.
Bons vents, place à l'imaginaire & grandes respirations avec Drôles d’airs !