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DIMA

mise en scène Natacha Dubois

: Présentation

Une forme courte (30 min)


L’histoire de Dima est un extrait de la pièce Une Chenille dans le cœur. Dima est une petite forme autonome que nous souhaitons jouer sur les territoires comme un premier contact, pour les jeunes, avec les questions que nous souhaitons soulever avec ces créations : la place de l’homme parmi les autres espèces et dans l’écosystème, et la crise écologique que nous devons maintenant affronter. Cette forme courte pour un public réduit de 50 personnes sera suivie d’un échange entre les classes et l’équipe artistique.


Marionnettique


Dima est un conte théâtral qui met en jeu des métamorphoses entre espèces, le loup et l’homme. A sa lecture,nous avons tout de suite voulu réaliser sa mise en espace au moyen de marionnettes. En parallèle,nous nous sommes passionnés pour la question de la trace et du pistage des animaux sauvages, à travers la lecture des textes de Baptiste Morizot. Nous avons donc rapidement vu le spectacle comme une piste qu’on suivrait. Le spectateur, comme un pisteur, suit les traces de pas ou de pattes laissées par les personnages. Se sont des empreintes à l’encre noir sur papier blanc - notre décor est une piste enneigée au milieu du paysage. Nous travaillerons avec des marionnettes de pieds d’humain et de pattes de loup. Elles laisseront au public le soin d’imaginer le corps des personnages : Dima, les loups, mais également leurs métamorphoses d’homme en loup et de loup en homme. Pour représenter l’espace et le déplacement des personnages, leur rencontre, la course, nous allons travailler avec un rouleau de papier blanc que nous déroulerons comme le temps ou l’espace dans lesquels évoluent les personnages. Chaque représentation du spectacle aura ainsi sa propre piste d’empreinte,un papier couvert de traces que nous pourrons laisser dans leslieuxqui accueilleront le projet.


Musicale


Multi-instrumentiste, le musicien sera partie intégrante du spectacle. Il mélangera musique électronique et instruments acoustiques. Il manipulera ses instruments (synthétiseurs analogiques, guitare électrique, cithare, guimbarde, flûte à bec, crotale et voix micro)comme les comédiennes leurs marionnettes. Le travail de Laurent Buisson (inspiré de la bande originale de Dead Man, de Dead Can Dance, de Seiji Yokoyama ou du son de Kraftwerk) cherchera à créer la sensation de liberté des grands espaces sauvages, et celle du temps du conte. En interaction avec le public jusque dans des prises de parole qui sculpteront la fiction, il tentera de se mettre au diapason de la pulsation du public, en cherchant le chemin du concret à l’abstrait, du bruitage à la musique, du son d’une meute de loup à un son synthétique et analogique pour qu’apparaisse la musique.


Et tout terrain


Une petite scène de 3m de long sur 0,70m de large et de 20 cm de haut délimitera notre espace de manipulation, à la manière d’un castelet. Tout près se trouvera une table pour les instruments du musicien, etdes gradins pour le public. Notre envie est de pouvoir jouer dans tout type de lieu, d’aller à la rencontre du jeune public sur son territoire (cours d’école, place de village, salle des fêtes ou théâtre). Si nous avons choisi de créer cette forme courte et autonome, c’est pour aller rencontrer un public qui pourrait ensuite être amené à se déplacer pour voir Une chenille dans le cœur dans une salle de spectacle. Les dimensions de l’espace scénique ne sont pas encore fixés, mais nous imaginons une surface de l’ordre de 6mX6m,sans problématique de hauteur de plafond.

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