D.O.Q, conte urbain..., ça pourrait commencer par, « il était une fois», ou plutôt,« il est une fois ».
Il est une fois, donc, dans une ville ordinaire, deux hommes et une femme un peu particuliers ; humanistes urbains, ils sont au service de la Dynamique d’Observation du Quotidien, démarche active qui cherche à ouvrir notre regard sur la rue, sur l’autre.
Nicolas, Corentin et Natacha, nous ont donné rendez-vous pour vivre une expérience commune : partant du constat que notre mode de vie urbain rend les rencontres difficiles, ils ont mis sur pied un plan à échelle de la ville pour faire se rencontrer 4 habitants qui ne se connaissent pas et qui en temps normal ne se rencontreraient jamais.
Natacha, Nicolas et Corentin, posent leurs pièges, observent, opèrent leurs détournements, déduisent, bousculent le quotidien, pour tenter d’influer sur la réalité... avec l’aide du public, formé à même la rue.
D.O.Q, conte urbain... ou comment vivre la rue comme le théâtre de tous les possibles.

D. O. Q - Objectifs, désirs.
3 guides accueillent le public et forment 3 groupes distincts d’observateurs actifs. L’accent est porté sur la formation .D O Q., avec échauffement dynamique d’observation (petits jeux en rapport direct avec le public), énoncé des règles de base, et mise en pratique simple sur l’urbain ou l’humain existant dans la rue.
Nous menons cette initiation en déambulation, pour amener les publics à 3 endroits différents d’un même quartier, hors de vue les uns des autres. De ces 3 endroits, chaque groupe d’observateurs fait de manière simultannée, la connaissance d’un personnage.
On ne rencontre pas les mêmes personnages. Parallélement les deux autres publics Parallèlement, les 2 autres publics découvrent les autres personnages avec leur propre guide. Selon le parcours que l'on fait, l'on ne rencontre pas les mêmes personnages, l'on ne voit pas les mêmes scènes. L'idée est bien-sûr que les personnages se croisent et avec eux le public et se retrouvent ensemble dans l'espace public c'est de ces croisements que naît l'histoire.
Nous voulons parler des « gens », de leur rapport à l’autre, celui que l’on ne connaît pas, de leurs petites et grandes émotions, de leurs fractures intimes, de celles qui ne se révèlent jamais dans l’espace public... à moins que.