Il est question d’art, de parties d’échecs et de considérations plus triviales. Le spectacle est autour et à côté de la table. Sur scène, La Joconde, des verres, grands et petits, une roue de bicyclette, un film et les mots de Duchamp qui s’envolent aux pieds des lettres. On sourit en partant le cœur léger. L’adaptation de Gérald Stehr est libre et teintée d’ironie. Philippe Decouflé incarne un mime fantaisiste et décalé. Alice Roland est « la célibataire même », mais aussi la mécène et parfois une autre version de Duchamp. Le flegmatique Christophe Salengro, comédien de Groland, joue le lecteur laconique. C’est audacieux et terriblement bien mené.